EN 2017 LA MAIRIE DE PARIS PERSISTE ET SIGNE

On pouvait croire que compte tenu des polémiques, des différentes procédures en cours et des énormes bouchons qui ont lieu dans Paris depuis la mise en place de la fermeture des voies sur berges, la Mairie de Paris aurait essayé de calmer le jeu.

Il n’en est rien, 2017 sera encore une année de contraintes pour les automobilistes.

Lors de ses vœux Anne HIDALGO a non seulement confirmé qu’il « était hors de question de revenir sur le sujet » de la fermeture des voies sur berges, mais en plus elle a annoncé de nouveaux aménagements en faveur des cyclistes et piétons.

L’automne 2017 devrait voir arriver une piste cyclable à double sens rue de Rivoli, condamnant une voie de circulation pour les automobiles, une autre verra aussi le jour sur les Champs Elysées, à priori en fin d’année, ainsi que la piétonisation de la place du Carrousel du Louvre.

Et ce n’est pas fini, une étude est en cours pour la mise en place d’un « bus tramway » de 18m de long sur les quais hauts pour une mise en service en septembre 2018.

Jusqu’où madame HIDALGO et Monsieur NAJDOVSKI sont-ils prêts à aller dans leur combat anti-voitures ?

Jusqu’où les automobilistes sont prêts à accepter ces restrictions de circulation ?

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Temps de parcours dans Paris

La circulation dans Paris depuis la piétonisation d’une partie des voies sur berges provoque une augmentation toujours croissante des temps de parcours.

Une nouvelle étude à la demande de la région a été révélée par le Figaro, les effets sur la fermeture des voies sur berges est accablant pour la Mairie de Paris.

Non seulement les temps de parcours dans la capitale sont en constante augmentation mais cela a aussi d’importantes répercussions sur le périphérique et même sur des axes plus éloignés comme l’A86.

La carte ci-dessous est assez éloquente :

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Dans Paris intra-muros on constate une augmentation moyenne de +30 % des temps de parcours, arrivant même le matin et le soir aux heures de pointe à une saturation des axes comme le boulevard Saint Germain, les grands boulevards ou plus simplement les quais hauts.

La situation n’est pas plus réjouissante aux portes de Paris +20 % en moyenne et sur le périphérique +15 % en moyenne.

Selon ce même rapport une augmentation notable des nuisances sonores a été constatée, entre autre sur les quais hauts. L’impact sur la pollution quant à lui ne peut pas être quantifié car Airparif met en place ses nouveaux points de mesure.